

Mais c'est le français Léon SCOTT de MARTINVILLE qui commence en 1854 des recherches sur la fixation des sons. Le 26 janvier 1857, il dépose un brevet à l'Académie des sciences décrivant le phonautographe.
Ce brevet définit « un procédé permettant d'écrire et de dessiner au moyen du son et de multiplier graphiquement les résultats obtenus en vue des applications industrielles ». Cet appareil présentait des caractéristiques proches du futur phonographe, mais son application est limitée : il ne pouvait pas reproduire ses sons. Néanmoins, le phonautographe devient la première machine à enregistrer des ondes acoustiques.
L'Aventure du Son pouvait commencer avec la future invention d'un appareil qui enregistre et reproduit les voix par un procédé purement mécanique : le phonographe.
![]() |
En observant l'oreille humaine, SCOTT de MARTINVILLE imagine un appareil composé d'un cornet (le pavillon de l'oreille) terminé par une membrane (le tympan). Au centre de cette membrane est fixée de la soie de sanglier. La membrane vibre alors sous l'effet de vibrations acoustiques.L'enregistrement et l'inscription s'effectue grâce à la soie des oscillations du son sur un tambour (cylindre) de cristal enduit de noir de fumée. |